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Cette image caricature avec humour la « triste » relation concepteur/client.

Nous connaissons tous le scénario d’horreur habituel. Le designer reçoit un brief (instructions) pour créer un logo, il étudie le sujet, il passe des journées à esquisser et affiner l’idée, il conçoit quelque chose de fantastique et il fait sa présentation au client…Le client critique sur des questions superficielles qui détruisent l’idée principale de création et de composition en ajoutant des éléments qui sont inutiles et en changeant d’autres qui sont cruciaux.

Le designer se bat. Le client est frustré et menace de partir ailleurs. Le designer abandonne (faut bien manger) et fait ce que veut le client. Le résultat est un design moyen voire horrible que le concepteur veut oublier et refuse de faire ou de signer.

Que peut-on faire à ce sujet?

Le concepteur doit expliquer quelques concepts de base avant le début du projet :

  • Le concepteur est concepteur (c’est son travail) donc il a beaucoup de talent et la compréhension du sujet (forcément).
    C’est pourquoi le client les a embauchés en premier lieu.
    Par conséquent, le client doit faire confiance à son agence (qu’il paye). S’il ne le fait pas, il devrait s’arrêter là et changer avant d’aller plus loin avec elle.
  • Le concepteur sait exactement quelles polices, quelles couleurs et quels symboles doivent être utilisés, dans quelle composition afin d’obtenir l’effet désiré.
    Ces éléments ne sont pas jetés ensemble au hasard et ne peuvent être modifiés pour s’adapter à l’opinion de l’entourage au bureau et dans la famille.

Le concepteur doit aussi souligner d’une façon aimable (bien obligé) au client que bien qu’il sache faire son métier avec brio, il n’a pas une vue extérieure de sa propre entreprise. Il la voit de l’intérieur, ce qui affecte son jugement et qui rend difficile le fait de faire les bons choix.

C’est comme couper vos propres cheveux. Il vaut mieux compter sur un salon de coiffure qualifié. En d’autres termes, laissez la tâche à un professionnel.

Petit clin d’œil au dernier chef d’œuvre retouché par une « pro » (la dernière, pour ceux qui n’ont pas suivi ce fait divers… Une espagnole a « restauré » un chef-d’œuvre mural qui se trouvait dans son église…

Cet article est une traduction d’un blog anglais dont je n’ai malheureusement plus la source… Désolé pour son créateur, on m’a envoyé un copié-collé de l’article.

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